Comment la Sôka Gakkai a détruit les trois trésors du bouddhisme (2)

1. Destruction du Trésor du Dharma et des trois grands Dharmas ésotériques

Certains parlent d’un « conflit » entre la Nichiren Shôshû et la Sôka Gakkai. Il s’agit là d’une confusion des genres, car dit-on que les gendarmes et les voleurs se « querellent » ? Les uns sont chargés de faire respecter la loi, les autres la violent. De même, la Nichiren Shôshû, sous la direction de ses Grands Patriarches, protège la Loi (le Dharma de Nichiren Daishônin) depuis plus de 750 ans et la Sôka Gakkai l’a transgressée, profanée et détruite, du moins parmi ses adeptes.

On pourrait croire que les hostilités ont commencé par le Discours de Daisaku Ikeda prononcé le 16 novembre 1990, au cours duquel, il s’attaquait directement au Trésor des Moines en critiquant ouvertement Nikken Shônin.

Or en fait, il s’agissait là de l’entame de la dernière phase d’un processus de détérioration commencé insidieusement dès 1965. Ce processus long et minutieux consistait ni plus ni moins à dévaloriser la notion de Gohonzon (vénéré fondamental) dans l’esprit des membres de la Sôka Gakkai. Ce faisant, Daisaku Ikeda a détruit le Trésor du Dharma et les trois grands Dharmas ésotériques.

Le caractère exceptionnel du chapitre Durée de la vie du Sutra du Lotus réside dans le fait que non seulement il expose pour la première fois l’éternité de la vie du Bouddha, mais également la merveille de la cause originelle de son obtention de la bouddhéité, la merveille de l’effet originel de cette bouddhéité et le lieu où demeure en permanence le Bouddha, parachevant ainsi le principe d’ichinen sanzen (une pensée trois mille). Ces trois merveilles se retrouvant réunies dans la prose du chapitre Durée de la vie (partie longue que les membres de la Sôka Gakkai ne lisent plus dans leur pratique), on appelle cet enseignement  « principe des trois merveilles réunies » (jp. sanmyô gôron - 三妙合論).

Selon Nichikan Shônin, la merveille de la cause originelle (honnin myô) est explicitée par la phrase : « la longévité que j’ai réalisée en pratiquant à l’origine la voie des bodhisattvas » (jp. ga hon gyô bosatsudô shojô jumyô - 我本行菩薩道所成寿命). Dans le Sens mystérieux du Lotus, Zhiyi indique : « "en pratiquant à l’origine la voie des bodhisattvas" n’indique pas une période intermédiaire. Il s’agit d’une affirmation concernant une période révolue, dite a postériori. C’est pourquoi, on l’appelle "à l’origine" ». Il s’agit donc de la cause fondamentale de l’obtention de l’état de vie de Bouddha, dès lors, de la pratique pour devenir Bouddha.

La merveille de l’effet originel (jp. honga myô - 本果妙) est explicitée par la phrase : « tel est donc le temps fort long depuis que j’ai réalisé la bouddhéité » (jp. ga jôbutsu irai jindai kuon - 我成仏已来甚大久遠). Dans le Sens mystérieux du Lotus, Zhiyi indique : « s’agissant de l’effet attesté lors du premier éveil dans le temps fort long depuis qu’il est devenu Bouddha, il est l’effet originel. Il s’agit donc de l’effet de bouddhéité obtenu par le biais de la cause de la pratique de la voie de Bouddha, ainsi que de ses aspects vertueux.

La merveille du territoire originel (jp. hon kokudo myô - 本国土妙) est explicitée par la phrase : « j’ai toujours été dans ce monde de l’endurance à prêcher le Dharma, à enseigner et convertir » (jp. ga jôjû zaishi seppô kyôke - 我常在此娑婆世界説法教化). Dans le Sens mystérieux du Lotus, Zhiyi indique : « considérant cette phrase, [je constate que] en fait, il ne s’agit pas du temps du monde de l’endurance d’aujourd’hui, ni du lieu intermédiaire des [enseignements] circonstanciels et éphémère. Il s’agit en fait [du monde] de l’endurance originel, autrement dit de la merveille du territoire ». Le monde dans lequel le Bouddha demeure et réalise ses activités, est donc le monde de l’endurance.

Ce principe des trois merveilles réunies s’applique par ailleurs aux trois grands Dharmas ésotériques. En effet :

La cause originelle se rapporte au Daimoku de la doctrine originelle. La phrase : « en pratiquant à l’origine la voie des bodhisattvas » correspond à la pratique, c’est-à-dire à la récitation du Daimoku. Quant à la phrase « la longévité que j’ai réalisée » correspond à la foi qui remplace la sagesse.

L’effet originel se rapporte au Honzon de la doctrine originelle. Depuis que j’ai réalisé la bouddhéité se rapporte aux vertus inhérentes à la bouddhéité. Dans cette phrase « j’ai » (ga - ) se rapporte au corps de Dharma immuable du Bouddha. « Bouddhéité » (butsu - ) se rapporte à la sagesse infinie du Bouddha, autrement dit au corps de sagesse (corps de rétribution) du Bouddha. « Depuis » se rapporte à la compassion du Bouddha s’adaptant aux circonstances dans les trois phases, passée (de), présente et future (puis), autrement dit au corps de communication du Bouddha. « Le temps fort long » se rapporte au triple corps originel, ultime, c’est-à-dire au triple corps sans artifice depuis l’origine du passé hors le temps.

Le territoire originel se rapporte au Kaidan de la doctrine originelle. Il désigne le lieu où le Bouddha (ga - ) demeure, vit et réalise ses activités. Il s’agit donc du lieu ou réside le Gohonzon, autrement dit le Kaidan.

Ainsi, le Gohonzon est l’effet originel, ce à quoi tous les Bouddhas se sont éveillés et ce à quoi nous tendons par notre pratique.

Or, dans le livre intitulé « Le Sûtra du Lotus », publié en 1979 par la Sôka Gakkai qui à l’époque s’appelait « Nichiren Shôshû Française », sensé traduire et commenter la partie du Sutra que ses membres pratiquaient lors du Gongyô et que nous, membres du Hokkekô, continuons à lire aujourd’hui encore, on peut lire avec effarement :

 « Nichiren Daishônin  concrétisa la loi suprême – véritable cause de l’illumination – dans le Gohonzon. C’est dans cette optique que le bouddhisme de Nichiren Daishônin est appelé « bouddhisme de la véritable cause » (page 65).

Confondre la cause et l’effet est grave, ne serait-ce que dans la vie quotidienne. Intervertir la cause et l’effet de la bouddhéité est encore plus grave. Cette confusion prouve que les membres de la Sôka Gakkai ont perdu la cause, l’effet et le lieu où l’on devient Bouddha. Ce n’est pas anodin s’ils ne lisent plus cette importante partie du Sutra. Et ce n’est pas pour rien que Daisaku Ikeda leur a fait supprimer cette lecture. Alors que le Gohonzon est la finalité que nous tendons à atteindre par la pratique de la cause (Daimoku), eux en font une simple cause pour atteindre quoi ? On se le demande. Finalement, soumis aux directives de Daisaku Ikeda, les membres de la Sôka Gakkai ont déprécié le Gohonzon au point d’en faire un vulgaire « grigri » pour obtenir leurs fameux "résultats de pratique", que l'on peut obtenir avec un tant soit peu d'efforts, sans même ne pratiquer aucune religion, effets insignifiants en comparaison de l'obtention de la bouddhéité dès ce corps.

La Sôka Gakkai a transformé un enseignement qui représente la finalité de trois mille ans d’histoire du bouddhisme, en une sorte de coaching de bien-être ou de réussite personnelle, au même titre que la Scientologie, chose qui n’a rien à voir, ni de près ni de loin à l’intention de tous le Bouddhas et surtout pas Nichiren Daishônin.

S’ils avaient réellement conscience de ce qu’est le Gohonzon, les membres de la Sôka Gakkai auraient-ils accepté d’échanger leur vrai contre un faux qui n’a pas plus de valeur qu’un prospectus ? Se seraient-ils volontairement éloignés du Dai Gohonzon ?

S’ils en sont arrivés à ce point d’errance envers le Gohonzon, c’est que leur chef, Daisaku Ikeda lui-même n’y croit pas.

Ceci est prouvé dans un discours prononcé par le président Ikeda le 3 mai 1993, publié dans le Seikyô Shinbun, journal de la Sôka Gakkai, dans lequel, il relate un entretien avec un “savant spécialiste des religions, célèbre au Japon” - incidemment, il s’agit d’un professeur honoraire à l’université catholique de Tôkyô, représentant les fidèles de l’Eglise catholique romaine.

Au cours de cet entretien, le professeur demanda à Monsieur Ikeda “Quelle finalité recherchez- vous" ? Il pensait que Daisaku Ikeda allait répondre le “Gohonzon Mandala sur bois”. Or, le président honoraire répondit : “la loi de Kuon Ganjô”. Le savant catholique fut très ému de cette réponse. Evidemment, puisque séparée du Gohonzon, la substance du Dharma, la « loi de Kuon Ganjô » n’est que spéculation et ressemble étonnement à la notion de Dieu.

Un peu plus loin, le journal de la Sôka Gakkai faisait dire au président Ikeda «Inutile de le rappeler, bien sûr, le Gohonzon est notre “objet fondamental de vénération”.

Or, en réalité, le vrai discours était d’un tout autre ordre, puisqu’à la question “Quelle est, pour vous, la finalité de la religion”, le président Ikeda répondit : “c’est la loi de Kuon Ganjô. En effet, le Mandala est appelé un jour à disparaître, puisque c'est un corps matériel. La loi de Kuon Ganjô, elle, restera pour l’éternité".

Il est certain que, dans la logique mondaine, “ce qui possède une forme, irrémédiablement se détruit, ce qui naît, immanquablement doit disparaître”. En bouddhisme également, les changements d’un monde, soumis à la répétition des vies et morts, sont enseignés par le processus des quatre âges de formation, stabilité, déclin et vide.

Or, dans le chapitre Durée de la vie du Sutra du Lotus, il est dit :

“Depuis que je suis devenu Bouddha, un temps extrêmement long s’est écoulé. Ma vie dure depuis un nombre incalculable d’éons incommensurables. Elle est permanente et indestructible”.

Dans un sermon à l’occasion de la cérémonie d'Oéshiki, le maître précédent, Nittatsu Shônin disait :

“Bien que l’Ainsi-venant au corps de rétribution qui reçoit et emploie librement soit présent dans ce monde de Saha au cours des trois phases, ... il demeure invisible aux êtres, dont l’esprit est troublé et qui, ne comprenant pas les choses, voient tout à l’envers”.

Plus loin, il continuait :

“Nichiren Daishônin révéla l’aspect de l’extinction sans s’éteindre. A nos yeux d’hommes ordinaires, il est mort. Mais en réalité, il est présent dans ce monde et nous accorde sa compassion, nous permettant le salut. Là, c’est la foi qui est importante. L’esprit de Nichiren Daishônin, c’est le Gohonzon”.

Utiliser le Gohonzon pour chercher une vérité, une finalité qui serait quelque part dans l’univers ailleurs que dans le Gohonzon alors que cette finalité est le Gohonzon lui-même, relève des voies extérieures.

Finalement, Daisaku Ikeda est un monothéiste convaincu et les membres de la Sôka Gakkai, croyant pratiquer le bouddhisme, ne font que renforcer leur pérégrination éternelle dans les six mauvaises voies.

C’est ce qu’indique le Gosho intitulé Devenir Bouddha en cette vie :

« Ces gens qui agissent de la sorte sont déshonorés car ils étudient le Dharma du Bouddha mais ressortissent aux voies extérieures ».

Si comme l’indique le « Sûtra du Lotus » de la Sôka Gakkai, l’enseignement de Nichiren Daishônin est appelé « bouddhisme de la véritable cause », ce n’est pas parce que le Gohonzon est la cause de l’illumination, puisqu’il en est l’effet, mais parce que les êtres de la Fin du Dharma que nous sommes n’avons jamais eu de lien avec le bouddha Śākyamuni et que notre nature du Bouddha est comme un champ fertile, mais non ensemencé, dans lequel il faut planter la graine de Nam Myôhôrengekyô.

En suivant un faux maître et en pratiquant devant un faux Gohonzon et, ce faisant s’étant délibérément écarté de la cause, de l’effet et du lieu de l’éveil, ayant renoncé aux trois grands Dharmas ésotériques, les membres de la Sôka Gakkai sont des icchantikas qui ont brûlé eux-mêmes leur graine de bouddhéité.

Mais, comme l’écrivait Nichiren Daishônin à Messire Nanjô Tokimitsu : « Le Sutra du Lotus fait devenir Bouddha les deux véhicules qui ont brûlé la graine [de bouddhéité], à plus forte raison, ceux dont la graine est vivante. Le Sutra du Lotus fait devenir Bouddha les icchantikas, à plus forte raison, ceux qui ont la foi ».

Notre mission est donc de faire ouvrir les yeux aux membres de la Sôka Gakkai afin qu’ils rejoignent la Nichiren Shôshû et deviennent eux aussi bouddhas.

 

A suivre…

Commentaires: 17 (Discussion fermée)
  • #1

    Véronika (mercredi, 26 novembre 2014 14:16)

    Merci infiniment pour ce développement explicite, concret et clair de ce que j'ai ressenti intérieurement et qui pourra sans aucun doute être la base de travail pour montrer la voie de la boudhéité aux personnes prisonnière encore de la SGI mais qui souhaite au plus profond de leur coeur prendre refuge dans les Trois Trésors sans le verbaliser vraiment.

  • #2

    denis gesnouin (mercredi, 26 novembre 2014 18:04)

    Bien résumé et interressant de details.

  • #3

    David Grungrass (mercredi, 26 novembre 2014 19:15)

    Superbe!!! On ne peut plus clair!! Merci.

  • #4

    Bizon Jacques (lundi, 01 décembre 2014 13:57)

    Je pratique depuis 1971 sans aucune interruption. En 1981, 10 ans avant le schisme officiel au Japon, un groupe de pratiquants nantais osa se mettre en dissidence face à la SGF (Soka Gakkai française), résultat d'une exaspération collective en réaction à l'étouffement de certains scandales financiers, à la soumission au culte du gourou-chef et à ses structures intolérantes habilement maquillées. Malgré un certain anticléricalisme, la nécessité de s'enrichir à la source de 750 ans de transmission orthodoxe me sembla incontournable ainsi que de sonder par moi-même ces prétendus pervertis "déguisés" en moines.
    Depuis 20 ans, je fus jour après jour rassuré quant au Trésor du Moine. Aucun ne juge, n'impose de directives aux croyants. Leur unique préoccupation est de nous instruire afin que nous réalisions la pratique et l'esprit corrects tels que Nichiren Daishônin l'enseigne.
    Que peut-il rester aujourd'hui et demain des paroles justes du Bouddha Originel dans une organisation:
    *Qui offense le Dai Gohonzon(Objet de Vénération pour l'introspection du coeur) en le niant et oblige ses adeptes à pratiquer devant de faux Honzon.
    *Qui récite le Daimoku en ayant comme but prioritaire les bienfaits apparents plus que l'émergence de la sagesse du Bouddha en leur coeur.
    *Qui insulte et rejette le Souverain de la Loi et les Moines, gardiens et transmetteurs de l'enseignement correct.??!!

  • #5

    Pot Nadine (mercredi, 17 décembre 2014 15:08)

    La réponse à cette annonce, correspond pour moi, au "Débat sur le fait de garder la Fleur du Dharma merveilleux. Ou tout au moins nous pourrions faire un transfert, une application directe sur le comportement des dirigeants de la secte Soka.
    Si vous souhaitez devenir Bouddha, vous devez alors abaisser l'étendard de votre orgueil, jeter le bâton de votre colére et vous dévouer exclusivement au véhicule unique. Renommée et profit sont les ornements de cette vie. L'arrogance et les attachements tendancieux sont les liens (qui vous entraveront) dans la vie future. Ah, vous devriez en avoir honte et vous devriez aussi les craindre!
    Il s'agit de ce qu'on appelle les mauvaises passions qui sont les trois égarements des vues et des pensées, des poussiéres et de l'obscurité.Les 5 sbires aigus, 5 sbires obtus, ainsi que le traité sur la sélection du temps.
    Se vanter d'être supérieur aux autres grace à ceux qui nous sont inférieurs et se flatter d'être égaux visàvis de ceux qui nous sont égaux.
    Se flatter d'être supérieur à ceux qui sont égaux et être égaux à ceux qui nous sont supérieurs.
    Prétendre être supérieur à ceux qui nous sont supérieurs, dédaigner les autres. S'attacher à son moi, s'infatuer de soi-même et en dépendre.
    Croire qu'on a obtenu l'éveil alors qu'on ne l'a pas encore otenu.
    Croire que l'on n'est qu'un peu inférieur visàvis de ceux qui nous sont largement supérieurs.
    Croire que l'on est doté de vertus alors qu'on en est dénué et se glorifier d'être remarquable.

  • #6

    Bodhisattva sorti de la terre de Soka (lundi, 06 juillet 2015 10:19)

    Vos mensonges ne trompent plus que les faibles d'esprit et ceux qui sont très mal renseignés...
    Les voleurs de la loi sont les mauvais moines de la Nikken Shu qui ont complètement trahi l'esprit du Daishonin en détournant le Dai Gohonzon à leur profit et en écartant les croyants sincères de la Soka Gakkai qui pratiquent tel que le Gosho l'enseigne.
    Votre déclin est inévitable et a déjà commencé.
    Vous êtes les Devadattas des temps modernes...!
    Je plains sincèrement ceux que vous trompez et qui vous suivent...
    Comme ils le regretteront par la suite...!
    Fuyez cette école avant qu'il ne soit trop tard...!

  • #7

    david grungrass (lundi, 06 juillet 2015 11:43)

    Cher monsieur membre de la soka Gakkai...
    Vous semblez vivre dans un mauvais conte de fée et je vous conseille de rencontrer au moins une fois un moine et de ne plus parler du Dai Gohonzon puisque votre actuel président semble l avoir renié.
    Véhémence, suffisance et ignorance.... Voila ce qui m a fait quitter la Soka Gakkai.

  • #8

    Bodhisattva sorti de la terre de Soka (lundi, 06 juillet 2015 12:18)

    M. Sungrass,
    Le Dai Gohonzon a toujours été et restera toujours l'objet de culte fondamental des croyants du bouddhisme de Nichiren Daishonin et ce, quelle que soit l'école à laquelle ils sont rattachés...!
    Le fait de colporter la nouvelle que le président Harada aurait dit le contraire est certainement encore l'un de vos mensonges éhontés destinés à semer un peu plus le doute sur les véritables intentions de la Soka Gakkai...
    Ça n'est pas nouveau puisque cela fait maintenant 25 ans que vous utilisez ce stratagème indigne pour tenter de détruire notre mouvement et son président...
    La vérité est que le groupe Nikken a pris le Dai Gohonzon en otage il y a bientôt 25 ans maintenant et a commis de ce fait un très grave hobo en gardant pour lui seul ce que le Daishonin avait légué à l'humanité toute entière...!
    Le Dai Gohonzon est devenu le fond de commerce d'une école sans scrupules qui a complètement renié l'héritage spirituel du Bouddha fondamental en le dénaturant et le détournant à son propre profit...!
    Ouvrez donc les yeux et relisez le Gosho pour y voir plus clair...! (de préférence une version non censurée par le clergé de la Nikken Shu qui ne pense qu'à protéger ses intérêts et se soucie bien peu d'orthodoxie...!)

  • #9

    Bodhisattva sorti de la terre de Soka (lundi, 06 juillet 2015 13:04)

    Désole d'avoir "écorché" votre nom ou votre pseudo M. Grungrass et non "Sungrass"...
    Je suis vraiment navré que votre mauvaise expérience dans la Soka Gakkai vous l'ait fait quitter et en suis sincèrement désolé pour vous...!
    Je pratique personnellement depuis presque 30 ans au sein de la SGI et mes relations avec mes camarades pratiquants n'ont pas toujours été au beau fixe mais je préférerais encore mourir sur le champ que de rejoindre le groupe Nikken que je considère personnellement comme le mal absolu après tout ce qui s'est passé ces dernières décennies...!
    Nous sommes tous des êtres humains faisant notre révolution humaine et notre comportement n'est pas toujours ce qu'il devrait être, même dans la Soka Gakkai, je le reconnais moi-même bien volontiers...
    Toutefois, en nous appuyant sur le Gosho et les encouragements d'Ikeda Sensei, nous pouvons polir notre vie, jour après jour, faire notre révolution humaine et devenir meilleurs...
    Nikken restera pour moi celui qui s'est complètement laissé dominé par l'influence du roi démon du sixième ciel et a piétiné la sincérité des nobles enfants du bouddha pratiquant dans la Soka Gakkai...
    Pire encore, il a détruit ce que son prédécesseur avait reconnu comme étant le grand sanctuaire des trois grandes lois ésotériques, le Sho Hondo, fruit des offrandes sincères de très nombreux bodhisattvas sortis de la terre dans le monde entier...
    Quelle folie...!
    Une telle fureur destructrice ne peut être l'œuvre que du roi démon du sixième ciel n'ayant qu'un seul désir, celui de faire obstacle à la progression de Kosen Rufu...
    La Soka Gakkai et son président ont fait apparaître les trois obstacles et les quatre démons, conformément à l'enseignement du Sutra du Lotus et du Gosho et nous pouvons en être fiers car cela prouve la justesse de notre action...!
    Le groupe Nikken s'est contenté de son côté de vivre dans l'oisiveté et la luxure en recevant et en utilisant avec avidité les offrandes des croyants sincères sans manifester la moindre gratitude, au contraire, en faisant preuve d'un mépris et d'une arrogance inimaginable envers les membres de la Soka Gakkai et en tentant de se débarrasser de leur président (Plan C) afin de récupérer les membres pour les utiliser à leur propre profit, comme au moyen âge...(danto)
    Nous n'avons pas besoin de ces pratiques féodales au 21ème siècle, pratiques que Nichiren avait déjà lui-même dénoncées à son époque...!
    Une fois de plus, vous devriez relire le Gosho et ouvrir les yeux...!
    Nam Myoho Renge Kyo
    Christophe

  • #10

    david grungrass (lundi, 06 juillet 2015 16:09)

    Christophe,

    Je sais tout ce que me dites: J ai pratiqué pendant 7 ans au sein de la Soka Gakkai. Vous pouvez comprendre que tout ceci n est qu une question de point de vue car du miens, je peux très bien vous dire que la déviation de la Soka Gakkai est la manifestation du Démon du 6eme ciel... Et ceci est juste un exemple, tout comme les raisons que vous donneriez de l amputation du Gongyo.
    La Foi est un domaine tellement personnelle et intime et je comprends ce qui vous lie a votre Maitre qui pour moi n en ai pas un. J ai la chance d avoir rencontré le moine et donc aussi celle d avoir pu comparer. Avez vous rencontrer un moine?
    Quand j ai quitté la Soka Gakkai, je n ai pas adhéré tout de suite a la Nichiren Shoshu. J ai, pendant plus d un an, étudié la pensée de différentes écoles se réclamant de Nichiren. Ce que j ai trouvé dans la Nichiren Shoshu est le respect. Le respect du Dai Gohonzon, le respect du rituel, du Sacré. J ai trouvé une étude profonde. Le résultat est pour moi sans appel: Ma sérénité a plus grandit en 10 mois de pratique au sein de la Nichiren Shoshu qu en 7 ans au sein de la Soka Gakkai. Je ne juge pas une pratique au nombre de ses adeptes ou au nombre de personnalités qu elle compte dans ses rangs ou encore de sa réussite politique ou financière. Je juge une pratique sur l experience que j en fais. Vous ne savez pas ce que j ai vécu tout comme j ignore ce qui vous a amener a choisir Daisaku Ikeda. Je pourrais passer deux heures a vous décrire la vodka carambar que je fabrique mais tant que vous ne l aurais pas gouté elle vous restera étrangère. Vous avez votre conviction et j ai la mienne mais ceci ne m empêche pas de prier pour notre bonheur a tout les deux.
    Bien a vous
    David

  • #11

    Bodhisattva sorti de la terre de Soka (mardi, 07 juillet 2015 00:41)

    David,
    Désolé de vous contredire mais tout n'est pas une question de point de vue dans l'affaire ou les affaires qui nous intéressent...
    Il y aura toujours ce qui est correct et ce qui est erroné, ce qui est juste et ce qui est injuste, ce qui est digne et ce qui est indigne, celui ou ceux qui sont sincères et vertueux et celui ou ceux qui mentent et sont malhonnêtes, ceux qui protègent la loi et ceux qui tentent de la détruire, ceux qui s'acquittent de leur dette de reconnaissance et ceux qui font preuve de la plus grande ingratitude qui soit, ceux qui sont fidèles aux directives de leur maître et ceux qui les trahissent, ceux qui ne pensent qu'à leur propre intérêt et ceux qui chérissent la loi plus encore que leur propre vie, ceux qui construisent et ceux qui détruisent, ceux qui éprouvent le plus grand respect envers ceux qui propagent la loi et ceux qui les rabaissent et les méprisent, ceux qui offrent des dons sincères et ceux qui les exigent, ceux qui sont humbles et ceux qui sont arrogants, ceux qui étudient le Gosho avec le plus grand esprit de recherche et ceux qui le modifient pour protéger leurs intérêts, ceux qui rugissent comme le roi lion et ceux qui hurlent comme des chacals...
    La liste pourrait être encore bien longue mais non David, tout n'est pas seulement une question de point de vue...
    A un moment donné, il faut savoir ouvrir les yeux, bien distinguer le vrai du faux, le juste de l'injuste, le correct de l'erroné et prendre position comme il se doit, dénoncer les erreurs et les offenses et ne pas se laisser abuser par les mensonges et les calomnies.
    C'est ce qu'a fait Nichiren Daishonin au risque de sa vie, c'est également ce qui a motivé Nikko Shonin lorsqu'il a quitté le mont Minobu pour dénoncer les oppositions à la loi commises par les cinq moines aînés...
    La Soka Gakkai a soutenu le temple principal autant qu'elle l'a pu pendant 60 ans...
    En 1930, le Taiseki-ji tombait en ruines et si la Soka Gakkai n'était pas apparue, n'avait pas propagé la loi et n'avait pas fait d'offrandes au temple principal pour le rénover, que serait-il devenu aujourd'hui ?
    Que serait devenu l'enseignement de Nichiren Daishonin si la Soka Gakkai n'était pas apparue pour le propager dans le monde entier ?
    Bien sûr, nous étions extrêmement reconnaissant envers les moines de la Nichiren Shoshu pour avoir gardé le Dai Gohonzon pendant sept siècles et nous avons profondément manifesté cette reconnaissance pendant 60 ans...!

  • #12

    Bodhisattva sorti de la terre de Soka (mardi, 07 juillet 2015 00:43)

    (Suite du message précédent)
    Grâce à la Soka Gakkai, de nombreux temples ont été construits dans tout le Japon et offerts au clergé de la Nichiren Shoshu, nous avons, grâce aux dons sincères de millions de pratiquants de par le monde, pu faire construire le Sho Hondo et l'offrir avec la plus grande sincérité au temple principal...
    Le grand patriarche de l'époque, Nittatsu Shonin a admiré les efforts des membres de la Soka Gakkai et a clairement déclaré que le Sho Hondo était le grand sanctuaire de la troisième grande loi ésotérique...
    Ce qui n'a pas empêché Nikken dans sa folie de le détruire, montrant ainsi clairement sa véritable nature.
    Jusqu'au bout nous avons protégé et soutenu le temple principal et au lieu de manifester sa reconnaissance envers les pratiquants laïcs, le groupe Nikken nous a complètement trahi en cherchant à discréditer le président Ikeda suite à un complot monté de toutes pièces et finalement en nous excommuniant...!
    Lorsque l'on a connaissance de tous ces éléments et que l'on continue malgré tout à se ranger du côté du clergé du temple principal, c'est que l'on est soi-même incapable de discerner le vrai du faux, le correct de l'erroné, que le poison a pénétré si profondément dans notre vie que nos facultés de jugement sont altérées ou que notre tête est déjà brisée en sept morceaux...
    Il ne peut pas y avoir de plus grande tragédie que celle-là.
    Je pratique personnellement depuis 1986 et j'ai reçu le Gohonzon l'année suivante en 1987 des mains d'un moine. (Changé depuis par le Gohonzon de Nichikan Shonin, grand réformateur de la Nichiren Shoshu au 17ème siècle)
    Les manigances du temple principal en 1991 ont été un grand choc pour nous tous qui jusque là étions de fervents défenseurs de l'unité entre les moines et les laïcs mais le groupe Nikken a fait preuve d'une telle bassesse, d'un tel acharnement à vouloir détruire notre maître et notre mouvement que lorsque le Sho Hondo a été détruit en 1998, nous avons compris qu'aucun retour en arrière n'était possible...
    Nikken était allé tellement loin dans sa folie destructrice et sa trahison que les choses étaient on ne peut plus claires pour nous : le temple principal n'a plus rien à voir avec l'esprit de Nichiren Daishonin, c'est devenu l'antre du roi démon du sixième ciel qui manifeste ainsi une dernière fois sa fureur en détruisant le grand sanctuaire de la troisième grande loi ésotérique...!
    Il était devenu évident pour nous que nous devions continuer sans le clergé qui avait complètement trahi l'esprit de Nichiren Daishonin...!
    Je plains ceux qui aujourd'hui, n'ayant pas tous connaissance de ces faits font aveuglément confiance à des moines qui sont à ce point corrompus et indignes de leur fonction...!
    Ouvrez les yeux, réprimandez les avec la plus grande sévérité et éloignez-vous d'eux, sinon vous subirez vous aussi les mêmes rétributions terribles qui les attendent pour toutes leurs oppositions gravissimes à la loi...!
    Nam Myoho Renge Kyo
    Christophe

  • #13

    david grungrass (mardi, 07 juillet 2015 07:33)

    Christophe

    Avant d arrêter ce dialogue intéressant j aimerai savoir comment vous pouvez etre si sur de vous? car moi j ai conscience qu on peut nous faire avaler n importe quoi. C est pour cela que ce qui nous reste c est l experience. Merci de répondre a cette simple question.
    Bonne continuation.
    David

  • #14

    Bodhisattva sorti de la terre de Soka (mardi, 07 juillet 2015 11:29)

    David,
    Avez-vous bien lu mon message précédent dans ses moindres détails ?
    L'essentiel de ce que j'ai pu dire fait référence à des faits historiques indéniables et cela n'a rien à voir avec le fait d'être sûr ou pas sûr de soi...
    Certaines personnes vont jusqu'à remettre en cause le principe même de la Shoah alors qu'il existe un nombre incalculable de preuves irréfutables de son existence historique...
    Refuser d'admettre l'évidence alors que la preuve historique de cette évidence existe de façon irréfutable est la preuve d'un négationnisme et d'un obscurantisme démesuré ...
    L'une des particularités du groupe Nikken est justement de faire preuve du négationnisme le plus total concernant son comportement honteux et ses déviations doctrinales au fil de l'histoire et plus particulièrement au cours de ces dernières décennies.
    Si après avoir pris connaissance de la réalité historique de ce qui s'est passé entre la Soka Gakkai et le clergé du temple principal vous refusez toujours de reconnaître votre erreur d'appréciation, c'est que votre esprit est déjà profondément corrompu et se complaît dans l'obscurantisme le plus total...
    C'est un peu comme si vous appreniez soudainement que votre épouse avait assassiné vos parents et que vous continuiez à entretenir des relations normales avec elle comme si il ne s'était rien passé...
    Votre esprit est-il à ce point perverti et votre cœur à ce point plongé dans l'obscurité ?
    Quel tragédie...!
    Je vous plains sincèrement !
    Pour terminer, concernant la question de l'expérience, comme vous le savez, cela fait maintenant près de 30 ans que je pratique de façon très assidue en tant que membre de la SGI et j'ai pu accumuler beaucoup d'expériences afin de forger la conviction qui est la mienne aujourd'hui et ce sur la base de la récitation de très nombreux Daimokus et de l'étude sérieuse du Gosho.
    De plus, ma femme qui est japonaise et pratique depuis sa plus tendre enfance a pu voir de ses propres yeux le comportement indigne des moines au temple principal dans les années 70 et 80... À un tel point que, petite fille, elle ne voulait plus y aller tant l'attitude des moines était désagréable, méprisante et arrogante envers les pratiquants laïcs...!
    Elle les voyait souvent se pavaner dans des voitures de sport hors de prix payées avec les dons sincères des membres...!
    Est-ce cela le comportement correct d'un moine de la Nichiren Shoshu ?
    Les membres de Gakkai ont serré les dents et fermé les yeux sur de tels agissements pendant des décennies dans le seul but de préserver des relations "harmonieuses" entre le clergé et les laïcs...
    Que de souffrances ont-ils dû endurer pendant tout ce temps...!
    Loin de regretter leur comportement indigne et dépravé, après avoir accumulé d'immenses richesses grâce aux dons de la Soka Gakkai, les moines ont fini comme vous le savez par nous trahir complètement et définitivement en ourdissant un complot digne de Devadatta à l'encontre de notre mouvement et de son président...
    Si après avoir lu tout cela vous ne révisez pas votre point de vue, c'est que vous êtes vraiment des leurs et vous complaisez dans l'ignominie et l'opposition à la loi...!
    Dans ce cas, il vaut mieux effectivement que nous mettions un terme à nos échanges dès maintenant...

  • #15

    david grungrass (mardi, 07 juillet 2015 11:46)

    Merci Christophe

    Je laisse donc le soin au lecteur du blog de réagir a vos propos.

  • #16

    Boddhisatva sorti de la terre de Soka (mardi, 07 juillet 2015 11:57)

    Erratum :
    "C'est un peu comme si vous appreniez soudainement que votre épouse avait (tenté d'assassiner) vos parents et que vous continuiez à entretenir des relations normales avec elle comme si il ne s'était rien passé..."

  • #17

    Bodhisattva sorti de la terre de Soka (mardi, 07 juillet 2015 15:23)

    M. Purec,

    Votre analyse des enseignements de Nichiren Daishonin étant manifestement mal orientée et incomplète et vos conclusions on ne peut plus obscures et erronées, permettez-moi de partager avec vous quelques passages du Gosho qui pourront vous éclairer ainsi que vos lecteurs :

    Dans l'héritage de la loi ultime de la vie nous pouvons lire :

    "Shakyamuni qui atteignit l'illumination il y a d'innombrables éons, le Sûtra du Lotus qui conduit tous les êtres à l'illumination et nous, personnes ordinaires, ne sommes en rien différents ou séparés les uns des autres. Par conséquent, réciter Myôhô Renge Kyô en s'éveillant à ce fait, c'est hériter de la loi ultime à travers vie et mort."

    Et un peu plus loin dans le même Gosho :

    "Le plus important est de poursuivre votre pratique, convaincu que Nam Myoho Renge Kyo est le sang même de la transmission vitale que les bouddhas Shakyamuni et Taho firent au bodhisattva Jôgyô."

    Et encore :

    "Faites résolument surgir la grande force de votre croyance et récitez Nam Myoho Renge Kyo en priant pour avoir une foi solide et correcte au moment de votre mort. Ne recherchez jamais ailleurs le moyen d'hériter de cette loi ultime et de la manifester dans votre vie."

    Sur le comportement du bouddha :

    "Ces cinq caractères sont le cœur du Sûtra du Lotus et la source de l'illumination de tous les bouddhas."

    Le véritable aspect du Gohonzon :

    "Ne cherchez jamais ce Gohonzon en dehors de vous-mêmes. Il n'existe que dans notre chair, en nous, êtres ordinaires qui gardons le Sûtra du Lotus et récitons Nam Myoho Renge Kyo. (...) Le Gohonzon n'existe que dans la seule foi. Comme il est dit dans le Sûtra : "C'est seulement par la foi que l'on peut accéder à la Bouddhéite."

    À la lumière de ces passages, comment pourriez-vous encore affirmer que les membres de la Soka Gakkai sont des "icchantikas" incapables d'atteindre la Bouddhéite en dehors de votre école...?

    Vos conclusions sont on ne peut plus erronées et contredisent totalement l'enseignement de Nichiren Daishonin...!

    Qui devons nous croire, le maître originel ou l'imposteur qui déforme son enseignement ?

    À nous de faire apparaître la sagesse de notre état de bouddha en récitant de nombreux Daimokus et en nous appuyant sur notre étude du Gosho afin de discerner clairement le vrai du faux, le correct de l'erroné et de démasquer les menteurs et les calomniateurs de la loi correcte qui déforment la vérité de façon éhontée...!

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